Les comptables ont-ils été compte en T ?

C’est à l’initiative de Jean-Luc Bessonnet, notre expert-comptable, que s’est déroulé le vendredi 30 septembre 2013 une « journée chanson » qui réunissait le personnel des agences d’Aiguillon, Nérac et Le Passage, soit en tout 31 personnes constituant l’ensemble du personnel et de la direction du cabinet AGDE Expert-comptable ( 3 hommes et 28 femmes !).

L’expérience nouvelle du trac artistique se lisait sur la plupart des visages, mais c’était sans compter sur la fine équipe réunie pour leur faire gouter aux joies de la chanson faite soi-même : Olivier Daguerre, Guillo, Davy Kilembé, Fabien Bœuf, Bastien Lanza et Sylvain Reverte.

C’est ainsi qu’après une présentation en chanson des « six » la journée a débuté par une première approche que l’on pourrait résumer par : « comment fonctionne et comment écrit-on une chanson ? » menée en 2 demi groupes sous la direction de Daguerre et Guillo.

Jusque-là, que du très sérieux (ça, ça ne saurait faire peur à un comptable, sans blague !) et l’occasion pour nos artistes de faire percevoir la complexité, la rigueur et les raffinements des métiers d’auteur, compositeur et d’interprète ; monde aussi étrange et déroutant pour des comptables que celui des bilans et comptes de résultats pour des artistes…

A l’issue et après un exercice collectif qui nous a valu un de ces hymnes au foie gras et autres produits du Gers ( et sans rancune car sur ce terrain, nous autres Lot & Garonnais sommes en très bon termes avec nos voisins…), chanson rare comme il s’en produit (du terroir) parfois le groupe s’est fragmenté pour se reconstituer en six petits groupes, chacun pris en charge par l’un de nos artistes et avec pour mission de nous écrire autant de chansons qui seraient présentées à tour de rôle en fin de journée.

Comme pour des Rencontres, comme pour des Labos… ça a bouillonné, ça a compté les pieds sur les doigts (et sans calculette s’il vous plait !..) ça a fusé, ça a pris des chemins inattendus, ça s’est lâché (pour ça…) pour finir par une expérience d’interprétation qui était pour la grande majorité une grande première. Un petit goût de scène avec de beaux applaudissements mérités (bravo à toutes et tous, nous savons bien que ce n’est pas du tout facile), des éclats de rire ! Et des chansons qui n’étaient pas toujours à glisser dans toutes les oreilles…

Alors compte en T ? Même le sextuor l’était, c’est vous dire !

Et après les facteurs, les enseignants, les comptables… On se prend à rêver de chansons de coiffeurs, de mécaniciens, de jardiniers…

Et pourquoi pas ? Ici c’est le centre des écritures de la chanson et la chanson-on le sait bien-appartient à tout le monde !